18/06/2024

La Veillée d’Auvergne et du Massif Central au Sénat : Georges POMPIDOU et l’Auvergne.

« Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas ».

    En écho à la précédente Veillée d’Auvergne consacrée à Blaise PASCAL, cette maxime du philosophe : « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas » peut s’appliquer à Georges POMPIDOU dont le lien indestructible avec l’Auvergne dépassait la raison pour ne vibrer qu’aux battements du cœur du Pays Natal. Ce lien avec le Cantal fut parfaitement analysé, avec brio par la conférencière, Isabelle MOULIER, dans le cadre du cinquantenaire de la mort, le 2 avril 1974, de Georges POMPIDOU, 19ème Président de la République française, lors de la Veillée d’Auvergne, filiale culturelle de la Ligue Auvergnate, organisée au Sénat, vendredi 14 juin 2024, à 19h, sous le haut patronage de Messieurs les sénateurs du Cantal : Bernard DELCROS et Stéphane SAUTAREL, et en partenariat avec l’Aurillacoise, en présence d’une cinquantaine d’amis.
    Dans les élégants salons Pourpre du prestigieux Palais du Luxembourg, Jean François SERRE, président de la Veillée d’Auvergne salua courtoisement ses compatriotes, accompagné de la pastourelle du Cantal et de la Ligue Auvergnate, Ella PIGANIOL, charmante ambassadrice de nos terroirs, parée de son seyant costume cantalien et remerciée avec des fleurs, de sa souriante présence. Il présenta les excuses de la présidente de la Ligue Auvergnate, Isabelle CAZALS, remercia l’équipe de la Veillée et cita Jean-Claude MAGRIN, président de l’Aurillacoise, association partenaire de la Veillée pour cette rencontre ; Christiane LONGEON, présidente de la Paroisse Cantalienne de Paris ; Françoise COOLEN, nièce de Georges POMPIDOU ;  Jean-Paul DOMERG, neveu de Georges POMPIDOU ; Robert FOUR, président fondateur des tapisseries d’Aubusson et Patrick BUREL, administrateur de l’institut Georges POMPIDOU.
    Jean François SERRE rappela que la Veillée avait déjà disserté autour de Georges POMPIDOU et l’Art avec Alain POMPIDOU et que toujours, le président de la République cantalien avait revendiqué ses origines auvergnates, à Montboudif, son lieu de naissance, issu de parents instituteurs et de grands parents paysans et marchands de toile et qu’il représentait « une double identité comme témoin d’une modernité et d’une nostalgie, ses origines ayant imprégné sa politique notamment tournée vers une agriculture moderne et enracinée ». « J’aime ce pays, j’ai choisi de le représenter », affirma Georges POMPIDOU dans l’Auvergnat de Paris.